Le véhicule sert à récupérer après le vol (on parle de « retrouving » !) le ballon et ses passagers.
Il tracte une remorque dans laquelle sont rangés la nacelle, les bouteilles de gaz, l’enveloppe dans son sac, les brûleurs et le ventilateur.
Ce dernier sert à gonfler l’enveloppe en y soufflant de l’air qui est chauffé par les brûleurs.
La montgolfière est un ballon à air chaud. L’air chaud étant plus léger que l’air froid, une montgolfière peut voler tôt le matin et tard le soir en été. Et pendant la journée en hiver.
Un ballon se compose d’une enveloppe en tissu qui conserve l’air chauffé par le gaz alimentant les brûleurs et d’une nacelle dans laquelle prennent place les bonbonnes de gaz, le pilote et les passagers.
Pour décoller l’air dans l’enveloppe est chauffé, pour atterrir il est évacué par une soupape (« le parachute ») située au sommet de l’enveloppe.
Une montgolfière ne se dirige pas : elle monte et descend dans le ciel, pour trouver les vents porteurs qui l’emmèneront d’un point à un autre. Mais s’il y a trop de vent (>5mètres/seconde), le ballon reste au sol.
La radio permet au pilote d’informer la voiture de récupération (le « retrouving ») sur ses conditions de vol et la diriger vers la zone d’atterrissage. Elle sert également à écouter les messages de la tour de contrôle sur une fréquence réservée.
Le GPS vient en complément de la traditionnelle carte papier. Grâce à ces deux outils, le pilote peut se localiser précisément et connaître les zones de vol et de posé autorisées et les dangers potentiels (lignes électriques, zones boisées, etc.)
Lors d’une manifestation, le bulletin météo est transmis au pilote au moment du briefing d’avant vol. Il comporte la température au sol en en altitude, les conditions atmosphériques des prochaines heures, le type de nuages présents dans la zone de vol et le sens des différents courants présent entre le sol et l’altitude maximale autorisée pour voler.
Présent sur les manifestations accueillant plusieurs montgolfières, le lanceur a pour mission de permettre aux ballons de prendre l’air, à tour de rôle, en toute sécurité. C’est lui qui donne le feu vert pour le décollage et le pilote a obligation de lui obéir et d’attendre son tour. Sur le LMAB, chacun des 20 lanceurs est un volontaire.